Librairie Orange bleue

La sélection est dans l’escalier N°8

Quelques conseils de l’équipe de l’Orange bleue en cette période de confinement.

JAPONQuelques idées de livres et de lectures parmi les ouvrages disponibles dans les étagères de la librairie.

 

Aujourd’hui : la littérature japonaise

Une odeur de gingembre, Oswald Wynd

En 1903, Mary Mackenzie embarque pour la Chine où elle doit épouser Richard Collinsgsworth, l’attaché militaire britannique auquel elle a été promise. Fascinée par la vie de Pékin au lendemain de la Révolte des Boxers, Mary affiche une curiosité d’esprit rapidement désapprouvée par la communauté des Européens. Une liaison avec un officier japonais dont elle attend un enfant la mettra définitivement au ban de la société. Rejetée par son mari, Mary fuira au Japon dans des conditions dramatiques. À travers son journal intime, entrecoupé des lettres qu’elle adresse à sa mère restée au pays ou à sa meilleure amie, l’on découvre le passionnant récit de sa survie dans une culture totalement étrangère, à laquelle elle réussira à s’intégrer grâce à son courage et à son intelligence. Par la richesse psychologique de son héroïne, l’originalité profonde de son intrigue, sa facture moderne et très maîtrisée, Une odeur de gingembre est un roman hors norme.

La fille de la supérette, Sayaka Murata

Trente-six ans et célibataire, Keiko travaille comme vendeuse dans un konbini, ces supérettes japonaises ouvertes 24 h/24. Elle n’envisage pas de quitter ce petit univers rassurant, au grand dam de son entourage qui désespère de la voir un jour fonder une famille. Son existence bascule à l’arrivée d’un nouvel employé, Shiraha, lui aussi célibataire. Éloge des anticonformistes, La fille de la supérette a connu un succès retentissant au Japon, où il a reçu le prix Akutagawa, équivalent du prix Goncourt.

La tombe des lucioles, Nosaka Akiyuki

Avant de devenir le célèbre dessin animé de Takahata Isao, La Tombe des lucioles est une oeuvre magnifique et poignante de l’écrivain Nosaka Akiyuki. L’histoire d’un frère et d’une soeur qui s’aiment et vagabondent dans l’enfer des incendies tandis que la guerre fait rage ; une histoire qui est celle que Nosaka vécut lui-même, âgé de quatorze ans, en juin 1945. Mais Nosaka, c’est aussi un style inimitable, une écriture luxuriante que l’on reconnaît d’abord à son brassage de toutes sortes de voix et de langues.

L’ombre d’une vie, Asada Jiro

Au soir de son départ à la retraite — dans Tokyo surpris par le voile cotonneux d’une neige légère —, monsieur Takewaki s’effondre dans la rue, les bras chargés de fleurs. Il est admis en soins intensifs à l’hôpital. A son chevet se succèdent bientôt médecins, infirmières, amis et proches. Mais alors qu’il s’enfonce dans le coma, son esprit l’entraîne hors de son corps, dans une échappée belle à la poursuite des êtres, particulièrement des femmes, qui ont façonné son existence. Tandis qu’il perçoit autour de lui les échos des conversations, une vie nouvelle semble commencer loin des tubes et des cordons qui l’entravent. Il part à la recherche du secret qui pendant tant d’années l’a enveloppé dans son ombre, et du moment où il a connu le plus grand bonheur.

Le restaurant de l’amour retrouvé, Ogawa Ito

Une jeune femme de vingt-cinq ans perd la voix à la suite d’un chagrin d’amour, revient malgré elle chez sa mère, figure fantasque vivant avec un cochon apprivoisé, et découvre ses dons insoupçonnés dans l’art de rendre les gens heureux en cuisinant pour eux des plats médités et préparés comme une prière. Rinco cueille des grenades juchée sur un arbre, visite un champ de navets enfouis sous la neige, et invente pour ses convives des plats uniques qui se préparent et se dégustent dans la lenteur en réveillant leurs émotions enfouies. Un livre lumineux sur le partage et le don, à savourer comme la cuisine de la jeune Rinco, dont l’épice secrète est l’amour.

Le ruban, Ogawa Ito

Ce roman d’Ogawa Ito, il semble qu’une voix nous le murmure à l’oreille, tendre et gourmande. Une voix qui, même aux heures d’ombre, fait le pari de la vie. Cela commence comme un conte par une grand-mère, une petite fille et un oiseau. Une grand-mère fantasque et passionnée d’oiseaux trouve un ouf tombé du nid, le met à couver dans son chignon et donne à l’oiseau qui éclot le nom de Ruban. Car cet oiseau, explique-t-elle solennellement à sa petite-fille, « est le ruban qui nous relie pour l’éternité ». Un jour, l’oiseau s’envole et pour les personnes qui croisent son chemin, il devient un signe d’espoir, de liberté et de consolation. Ce roman grave et lumineux, où l’on fait caraméliser des guimauves à la flamme et où l’on meurt aussi, comme les fleurs se fanent, confie donc à un oiseau le soin de tisser le fil de ses histoires.

Kitchen, Banana Yoshimoto

Que faire à vingt ans, après la mort d’une grand-mère, quand on se retrouve sans famille et qu’on aime les cuisines plus que tout au monde ? Se pelotonner contre le frigo, chercher dans son ronronnement un prélude au sommeil, un remède à la solitude. Cette vie semi-végétative de Mikage, l’héroïne de Kitchen, est un jour troublée par un garçon. Yûichi Tanabe, qui l’invite à partager l’appartement où il loge avec sa mère. Mikage s’installe donc en parasite chez les Tanabe : tombée instantanément amoureuse de leur magnifique cuisine, elle est séduite par Eriko, la  » mère  » de Yûichi. Eriko, personnage ambigu et pur, transsexuel à la beauté éblouissante, qui, traversant le récit comme un soleil éphémère, va bientôt mourir à son tour de mort violente… Banana Yoshimoto révèle dans Kitchen, à travers une sorte de  » minimalisme fou « , une sensibilité nourrie de paradoxes, une sensibilité dans laquelle toute une génération de jeunes Japonais s’est reconnue.

Soie, Alessandro Baricco

Vers 1860, pour sauver les élevages de vers à soie contaminés par une épidémie, Hervé Joncour entreprend quatre expéditions au Japon pour acheter des oufs sains. Entre les monts du Vivarais et le Japon, c’est le choc de deux mondes, une histoire d’amour et de guerre, une alchimie merveilleuse qui tisse le roman de fils impalpables. Des voyages longs et dangereux, des amours impossibles qui se poursuivent sans jamais avoir commencé, des personnages de désirs et de passions, le velours d’une voix, la sacralisation d’un tissu magnifique et sensuel, et la lenteur, la lenteur des saisons et du temps immuable. Soie, publié en Italie en 1996 et en France en 1997, est devenu en quelques mois un roman culte – succès mérité pour le plus raffiné des jeunes écrivains italiens.

Mémoires d’une geisha, Yuki Inoué

Née en 1892, vendue à l’âge de huit ans, Kinu Yamaguchi fera l’apprentissage du dur métier de geisha. C’est un peu l’envers du décor qu’elle raconte : avant de porter le kimono de soie, il lui faudra vivre un apprentissage rigoureux, étudier tous les arts de divertissement et endurer pour cela privations, exercices physiques traumatisants, soumission aux coups sous les ordres de la  » Mère  » et des  » grandes sœurs « . Après son initiation sexuelle, elle s’enfuira, puis reviendra vivre dans le  » quartier réservé  » avant de devenir elle-même patronne d’une maison de geishas. Récit bouleversant, description édifiante de la vie de tous les jours dans l’intimité d’une okiya, avec ses cérémonies, ses coutumes, ses fêtes et ses jeux. On y entend des histoires de plaisirs, de chagrins, de courage aussi, qui éclairent sous un jour nouveau ce monde fermé sur lequel l’Occident ne cesse de s’illusionner.

Dites-nous comment survivre à notre folie, Kenzaburo Oé

Deux drames marquent ces quatre nouvelles : la guerre – Kenzaburô Oé avait dix ans en 1945 -, et la naissance, en 1964, de son fils anormal qui lui a révélé le véritable chemin de la vie. Si les récits de Kenzaburô Oé ne sont jamais totalement autobiographiques, tous en revanche prennent naissance dans son expérience personnelle. Dans Gibier d’élevage, l’auteur décrit l’impact sur les esprits, dans un village montagnard, de la présence d’un prisonnier noir américain. Dans Dites-nous comment survivre à notre folie, nous sont contés les efforts d’un père pour nouer avec son fils handicapé mental, des relations aussi étroites et fines que possible. La dernière nouvelle est l’un des textes les plus déconcertants et les plus complexes de ce romancier qui fut couronné par le prix Nobel en 1994.

Le jardin arc-en-ciel, Ito Ogawa

Izumi, jeune mère célibataire, rencontre Chiyoko, lycéenne en classe de terminale, au moment où celle-ci s’apprête à se jeter sous un train. Quelques jours plus tard, elles feront l’amour sur la terrasse d’Izumi et ne se quitteront plus. Avec le petit Sosûke, le fils d’Izumi, elles trouvent refuge dans un village de montagne, sous le plus beau ciel étoilé du Japon, où Chiyoko donne naissance à la bien nommée Takara-le-miracle ; ils forment désormais la famille Takashima et dressent le pavillon arc-en-ciel sur le toit d’une maison d’hôtes, nouvelle en son genre. Il y a quelque chose de communicatif dans la bienveillance et la sollicitude avec lesquelles la famille accueille tous ceux qui se présentent : des couples homosexuels, des étudiants, des gens seuls, des gens qui souffrent, mais rien de tel qu’un copieux nabe ou des tempuras d’angélique pour faire parler les visiteurs ! Tous repartiront apaisés. Et heureux. Pas à pas, Ogawa Ito dessine le chemin parfois difficile, face à l’intolérance et aux préjugés, d’une famille pas comme les autres, et ne cesse jamais de nous prouver que l’amour est l’émotion dont les bienfaits sont les plus puissants.
On réserverait bien une chambre à la Maison d’hôtes de l’Arc-en-ciel !

1969, Murakami Ryu

Annulation des examens d’entrée à l’Université de Tôkyô. Les Beatles sortent Yellow Submarine et Abbey Road. Pour les Rolling Stones, c’est l’année de Honkey Tonk Women. 1969 est aussi l’année où Murakami passe en terminale dans un petit lycée de province d’une ville connue pour sa base militaire américaine. Rompant avec ses sombres tonalités habituelles, Murakami raconte ses souvenirs de lycéen en cette belle année 1969, quand la jeunesse lisait Rimbaud en écoutant Iron Butterfly, en rêvant de révolution et de filles. Sous la forme d’un bréviaire ironique de la culture pop des années soixante, il décrit les péripéties d’une adolescence mouvementée allant toujours à l’essentiel : le désir, la révolte, l’amour.

Le bureau des chats, Miyazawa Kenji

Un recueil de contes inédits par l’une des grandes figures littéraires du Japon, dont l’humour et le merveilleux ont toujours, comme chez Andersen, une résonance intime et douloureuse. Dans un univers de fantaisie et de mystère, ces histoires ont parfois la saveur des fables et ce sont souvent de vrais drames qui ont lieu, dont les protagonistes sont des enfants, des animaux, des plantes ou même des étoiles. Ce n’est pas dans l’intention de divertir les enfants qu’il les écrivit : il portait en lui la nécessité d’écrire ces contes destinés à  » un âge universel « .

La pêche au toc dans le Tohoku, Numata Shinsuke

Imano a la trentaine, lui qui ne connaît que la capitale a été muté dans une région de rivières et de forêts où il se sent un étranger. Mais voilà qu’une simple occupation pour meubler son temps libre prend de plus en plus de place dans sa vie. La pêche. Remonter un torrent dans la pénombre de la végétation dense, appâter avec quelques oufs de saumon, d’un balancement précis du poignet poser la ligne juste là où il faut dans un trou sur l’autre rive.
Et même si l’on prend plus facilement des vandoises communes que les savoureuses truites yamame, quel plaisir de pêcher en compagnie d’un ami toujours prêt à ouvrir une bouteille de saké ! Mais comment avoir un ami masculin sans que l’attirance vienne brouiller les plaisirs les plus simples ? C’est une histoire de pêche et d’amitié dans une nature pailletée de lumière et d’ombre, traversée en sourdine par la difficulté d’être au monde quand on se sent différent des autres.
Ce premier roman impressionniste et désenchanté a obtenu le prix Akutagawa, le Goncourt japonais

Le chat qui venait du ciel, Hiraide Takashi

Voici un roman touché par la grâce, celle d’un chat  » si petit et si frêle qu’on remarquait tout de suite ses oreilles pointues et mobiles à l’extrême « . Quand un jeune couple emménage un jour dans le pavillon d’une ancienne demeure japonaise, il ne sait pas encore que sa vie va s’en trouver transformée. Car cette demeure est entourée d’un immense et splendide jardin, et au cœur de ce jardin, il y a un chat. Sa beauté et son mystère semblent l’incarnation même de l’âme du jardin, gagné peu à peu par l’abandon, foisonnant d’oiseaux et d’insectes. Tout le charme infini de ce livre tient dans la relation que le couple va tisser avec ce chat qui se fond dans la végétation exubérante pour surgir inopinément, grimpe avec une rapidité fulgurante au sommet des pins gigantesques, frappe à la vitre pour se réconcilier après une brouille. Un charme menacé, car ce qui éveille en nous la beauté et appelle le bonheur est toujours en sursis… Hiraide Takashi, qui est avant tout poète, a insufflé une lumineuse et délicate magie à cette histoire du chat qui venait du ciel, son premier roman, largement autobiographique.

La sélection est dans l’escalier N°7

Quelques conseils de l’équipe de l’Orange bleue en cette période de confinement.

feelgoodbookQuelques idées de lectures et de livres parmi les ouvrages disponibles dans les étagères de la librairie.

Aujourd’hui : les « feel good books », des livres qui vous font du bien !

Les Recettes de la vie, Jacky Durand

Un vrai « feel good book » qui vous met du baume au cœur et l’eau à la bouche. Une vraie sucrerie !
Monsieur Henri est le chef dévoué du Relais fleuri, un bistrot traditionnel qui régale ses clients de plats généreux et savoureux. Sous les yeux subjugués de Julien, son fils, il élabore d’appétissantes recettes que sa femme Hélène consigne dans un cahier. Mais un jour, Hélène quitte la maison sans explication, emportant avec elle le bonheur de cuisiner. Le cahier de recettes disparaît et Henri décrète que jamais Julien ne deviendra cuisinier. Cela n’empêche pas le garçon de poursuivre sa passion en cachette, entre deux cours de lettres à la fac. Quand Henri, malade, sombre dans le coma, Julien n’a plus qu’une obsession : retrouver le cahier de recettes de son père. Dans sa quête, il découvre d’autres secrets et comprend pourquoi Henri a laissé partir sa femme sans un mot… Ce roman dessine le magnifique portrait d’un homme pour qui la cuisine est plus qu’un métier : le plaisir quotidien du partage et l’art de traverser les épreuves.

Les Lendemains, Melissa Dacosta

Ce que la vie prend, elle le redonne aussi. Amande ne pensait pas que l’on pouvait avoir si mal. En se réfugiant dans une maison isolée en Auvergne pour vivre pleinement son chagrin, elle tombe par hasard sur les calendriers horticoles de l’ancienne propriétaire des lieux. Guidée par les annotations manuscrites de Madame Hugues, Amande s’attelle à redonner vie au vieux jardin abandonné. Au fil des saisons, elle va puiser dans ce contact avec la terre la force de renaître et de s’ouvrir à des rencontres uniques. Et chaque lendemain redevient une promesse d’avenir.

La Vie qui m’attendait, Julien Sandrel

Romane, trente-neuf ans, est médecin et hypocondriaque. Sa vie monotone bascule le jour où l’une de ses patientes lui dit l’avoir vue sortir en larmes du bureau d’un pneumologue à Marseille. Pourtant Romane est en pleine forme, et n’a jamais mis les pieds dans cette ville. Troublée par l’impression que ce mystère répond au vide qu’elle ressent depuis toujours, Romane décide de partir à la recherche de cette autre qui lui ressemble tant. Son enquête la guide vers Juliette, libraire à Avignon. Lorsque les deux femmes se rencontrent, l’évidence s’impose : elles sont jumelles. Comment est-il possible que chacune ignore l’existence de l’autre ? Quels secrets cachent leurs familles respectives ? En cheminant vers la vérité, les deux sœurs se lancent dans un étonnant voyage entre rires et douleurs.

Né sous une bonne étoile, Aurélie Valognes

A l’école, il y a les bons élèves… et il y a Gustave. Depuis son radiateur au fond de la classe, ce jeune rêveur observe les oiseaux dans la cour, ou scrute les aiguilles de la pendule qui prennent un malin plaisir à ralentir. Le garçon aimerait rapporter des bonnes notes à sa mère, malheureusement ce sont surtout les convocations du directeur qu’il collectionne. Pourtant, Gustave est travailleur.
Il passe plus de temps sur ses devoirs que la plupart de ses camarades, mais contrairement à eux ou à Joséphine, sa grande sœur pimbêche et première de classe, les leçons ne rentrent pas. Pire, certains professeurs commencent à le prendre en grippe et à le croire fainéant. A force d’entendre qu’il est un cancre, Gustave finit par s’en convaincre, sans imaginer qu’une rencontre peut changer le cours des choses. Parfois, il suffit d’un rien pour qu’une vie bascule du bon côté…

Toutes les histoires d’amour du monde, Baptiste Beaulieu

Lorsqu’il découvre dans une vieille malle trois carnets renfermant des lettres d’amour, le père de Jean sombre dans une profonde mélancolie. Jean, lui, tombe des nues : Moïse, son grand-père, y raconte l’histoire de sa vie. Plus incroyable encore, Moïse adresse son récit à une inconnue : Anne-Lise Schmidt. Qui est cette femme ? Et, surtout, qui était-elle pour Moïse ? Comment quelqu’un de si chaleureux et sensible dans ses lettres a-t-il pu devenir cet être triste et distant que père et fils ont toujours connu ? Naviguant entre les grands drames du XXe siècle et des histoires d’amour d’aujourd’hui glanées dans une tentative éperdue de faire passer un message à son père, Jean devra percer le lourd secret d’un homme et lever le voile sur un mystère qui va chambouler toute une famille…

Dans le murmure des feuilles qui dansent, Agnès Ledig

Anaëlle, une jeune femme dont la vie a été bouleversée par un accident, se reconstruit doucement, entre son travail et sa passion pour l’écriture. En cherchant des informations pour le roman policier qu’elle est en train d’écrire, elle va entamer une correspondance avec un procureur de la région. Thomas est menuisier, mais il délaisse son atelier. Tous les jours, il raconte des histoires merveilleuses d’arbres et de forêt pour mettre un peu de couleurs dans la chambre d’hôpital de Simon, son petit frère. Chacun se bat à sa manière contre la fatalité. Mais est-ce vraiment le hasard qui va sceller leur destin ?

A la lumière du petit matin, Agnès Martin-Lugand

A l’approche de la quarantaine, Hortense se partage entre son métier de professeur de danse et sa liaison avec un homme marié. Elle se dit heureuse, pourtant elle est peu à peu gagnée par un indicible vague à l’âme qu’elle refuse d’affronter. Jusqu’au jour où le destin la fait trébucher… Ce coup du sort n’est-il pas l’occasion de raviver la flamme intérieure qu’elle avait laissée s’éteindre ?

Vox, Christina Dalcher

Jean McClellan est docteure en neurosciences. Elle a passé sa vie dans un laboratoire de recherches, loin des mouvements protestataires qui ont enflammé son pays. Mais, désormais, même si elle le voulait, impossible de s’exprimer : comme toutes les femmes, elle est condamnée à un silence forcé, limitée à un quota de 100 mots par jour. En effet, le nouveau gouvernement en place, constitué d’un groupe fondamentaliste, a décidé d’abattre la figure de la femme moderne. Pourtant, quand le frère du Président fait une attaque, Jean est appelée à la rescousse. La récompense ? La possibilité de s’affranchir – et sa fille avec elle – de son quota de mots. Mais ce qu’elle va découvrir alors qu’elle recouvre la parole pourrait bien la laisser définitivement sans voix…

Le Bruissement du papier et des désirs, Sarah Mc Coy

Ile du Prince-Edouard, au large du Canada, 1837. L’enfance de Marilla Cuthbert s’écoule, heureuse et paisible, dans le cadre enchanteur de la campagne, avec ses parents et son frère aîné, Matthew. A la mort brutale de sa mère adorée, Marilla se jure de veiller toujours sur son père et son frère. Mais aussi sur tous ces orphelins, ces fugitifs noirs-américains qui, traqués par les chasseurs d’esclaves, débarquent sur leurs côtes. Fidèle à ses principes, cette jeune femme éprise de liberté jettera toutes ses forces dans la bataille — au prix de ses désirs, au péril de sa vie…

La Librairie de la place aux herbes, Eric de Kermel

La librairie de la place aux Herbes à Uzès est à vendre ! Nathalie saisit l’occasion de changer de vie pour réaliser son rêve. Devenue passeuse de livres, elle se fait tour à tour confidente, guide, médiatrice… De Cloé, la jeune fille qui prend son envol, à Bastien, parti à la recherche de son père, en passant par Tarik, le soldat rescapé que la guerre a meurtri, et tant d’autres encore, tous vont trouver des réponses à leurs questions. Laissez-vous emporter par ce voyage initiatique au pays des livres. Quand les livres inspirent et aident à mieux vivre…

Agatha Raisin, Voici venir la mariée, MC Beaton

C’est en traînant des pieds qu’Agatha Raisin se rend au mariage de son ex, James Lacey. Elle en pince encore pour celui qui l’éclabousse avec son nouveau bonheur. Le jour des noces, coiffée de son plus beau chapeau, Agatha jubile de voir que l’autel est vide : la mariée n’est pas là ! Et pour cause, elle a été retrouvée avec une balle dans le corps avant même de pouvoir dire « oui ». Il n’en Faut pas plus pour redonner à Agatha de l’espoir… avant que celui-ci ne retombe comme un pudding pas assez cuit lorsque la police décrète que la suspecte numéro un, c’est elle !

Agatha Raisin, Trouble fête, MC Beaton

Le Noël qui s’annonce dans le village de Carsely sent le sapin… John Sunday, membre de la Commission de santé et de sécurité, menace de mettre fin aux traditions si chères aux habitants. L’arbre de Noël sur le toit de l’église ? Un danger public. Les décorations accrochées aux réverbères ? Inutiles. Les jouets réalisés par une villageoise ? Nocifs pour les enfants. Foutaises ! protestent les membres de la Société des dames du village : il faut mettre ce trouble-fête hors d’état de nuire ! Qu’à cela ne tienne : son corps est retrouvé, lardé, tel un gigot, à coups de couteau de cuisine.
Agatha n’a pas une minute à perdre pour trouver le coupable… et sauver la fête.

Se le dire enfin, Agnès Ledig

De retour de vacances, sur le parvis d’une gare, Edouard laisse derrière lui sa femme et sa valise. Un départ sans préméditation. Une vieille romancière anglaise en est le déclic, la forêt de Brocéliande le refuge. Là, dans une chambre d’hôtes environnée d’arbres centenaires, encore hagard de son geste insensé, il va rencontrer Gaëlle la douce, son fils Gauvain, enfermé dans le silence d’un terrible secret, Raymond et ses mots anciens, Adèle, jeune femme aussi mystérieuse qu’une légende.
Et Platon, un chat philosophe. Qui sont ces êtres curieux et attachants ? Et lui, qui est-il vraiment ? S’il cherche dans cette nature puissante les raisons de son départ, il va surtout y retrouver sa raison d’être.

Miss Cyclone, Laurence Peyrin

A Coney Island, les manèges sont à l’arrêt. Face à la mer grise, Angela et June partagent une cigarette. C’est l’hiver de leurs 16 ans. L’hiver où John Lennon va mourir. L’hiver où les deux jeunes new-yorkaises, si différentes mais complices depuis l’enfance, entrent dans l’âge adulte. Un secret, cette nuit-là, décidera de tout : les amours, les mariages, les rêves et les échecs. Tandis que la ville change, souffre ou s’amuse, les deux copines vivent côte-à-côte cet étrange Grand Huit : le cyclone de la vie.

La Plage de la mariée, Clarisse Sabard

Zoé, trente ans, voit sa vie basculer lorsque ses parents ont un grave accident de moto. Son père décède sur le coup, sa mère est trop grièvement blessée pour espérer survivre, mais encore assez lucide pour parler. Elle va révéler à Zoé que l’homme qui l’a élevée n’est pas son véritable père. Elle lui donne un seul indice pour retrouver son père biologique : « La Plage de la mariée. » Après quatre mois de déni, Zoé part à la recherche de la vérité. Elle atterrit en Bretagne et se fait embaucher dans une « cupcakerie » tenue par une ancienne psychologue franco-américaine, Alice. Dans ce salon de thé, plusieurs personnages se croisent et voient leurs destins se mêler, tandis que Zoé tente de comprendre pourquoi sa mère lui a menti durant toute ces années.

Au motel des pins perdus, Katarina Bivald

Il y a une minute, Henny Broek traversait la rue, maintenant, elle est plantée sur le trottoir et contemple son cadavre. Pour elle qui a passé toute sa vie dans la même petite ville et a toujours travaillé dans le même motel décati, impossible de partir si tôt ! Alors qu’elle observe ses proches réunis pour son enterrement, un dernier défi se présente à Henny : les aider à retrouver leur joie de vivre.

La malédiction de la zone de confort, Marianne Levy

Rose a (presque) tout pour être heureuse. Après 763 auditions, elle vient de décrocher son premier grand rôle dans la série télé de l’année. Elle peut compter sur le soutien d’une joyeuse bande et d’un fiancé imaginaire avec qui elle assure vivre, enfin, une relation équilibrée. Pour que tout soit parfait, il lui manque juste son livre rare préféré. Ben n’a (presque) rien pour être heureux. En panne d’émotions, le romancier n’arrive plus à écrire et se noie dans un quotidien sinistre. Son unique réconfort ? Les mails d’une inconnue qui lui réclame un bouquin… Ils étaient faits pour ne PAS se rencontrer. Mais si la vie était plus forte que les algorithmes ?

La Fourmi rouge, Emilie Chazerand

Vania Strudel a 15 ans, un œil qui part en vrille et une vie qui prend à peu près la même direction. Pour elle, c’est clair : l’existence est une succession de vacheries, et elle est condamnée à n’être personne. Une fourmi parmi d’autres. Mais un soir, elle reçoit un mail anonyme, qui lui explique en détail que non, elle n’est pas une banale fourmi noire sans aspérités. Elle serait même plutôt du genre vive, colorée, piquante ! Du genre fourmi rouge…

Je te promets la liberté, Laurent Gounelle

Imaginez : votre employeur vous laisse dix jours pour sauver votre poste et, le soir même, votre conjoint vous fait comprendre que votre couple n’en a plus pour longtemps. Dans les deux cas, on vous reproche votre personnalité, mais qu’y pouvez-vous ? Lorsqu’un ami vous parle d’un homme mystérieux, membre d’une confrérie détentrice d’un savoir ancestral, qui a le pouvoir d’installer en vous une toute nouvelle personnalité, la perspective est tentante… C’est ce qui arrive à Sybille Shirdoon, qui va s’embarquer sur un chemin extraordinaire vers la découverte de soi et des autres. Une histoire exaltante dans laquelle vous allez vous perdre… et vous retrouver.

La sélection est dans l’escalier N°6

Quelques conseils de l’équipe de l’Orange bleue en cette période de confinement.

ALBUMSPOCHEQuelques idées de lectures et de livres parmi les ouvrages disponibles dans les rayons de la librairie.

 

Aujourd’hui : les albums de poche

Le Livre des bruits

Au secours voilà le loup !

Les Trois brigands

Grosse colère

Le Mange-doudous

Bébés chouettes

Mé keskeussé keu sa ?

Gloups ! J’ai avalé Cornebidouille

La Chasse à l’ours

L’arbre sans fin

Nous, quand on sera grand

Un amoureux pour Nina ?

Le Grand-père qui faisait fleurir les arbres

N’est pas singe qui veut !

Un petit chacal très malin

Un gâteau 100 fois bon

Le Petit loup qui se prenait pour un grand

Chuuut !

Boucles d’or

Les 3 boucs bougons

Michka

L’oiseau de pluie

Hansel & Gretel