Librairie Orange bleue

mais pas que…

A L’Orange bleue, il y a le livre à lire pour le prof de français…

DSC_1053mais pas que

à la table des idées : on s’exprime, on propose, on expose sans algorithme mais en toute liberté

 

Avez-vous vu celui-là ?

La Finance autoritaire, vers la fin du néolibéralisme. Marlène Benquet & Théo Bourgeron. Raisons d’agir éditions
Depuis plusieurs années déjà, on voit paraître des ouvrages sur l’arrivée progressive d’un nouvel âge de la finance (dixit ses propres acteurs). En voici un qui met les points sur les « i ». La finance ne serait plus l’alpha et l’omega du néolibéralisme – rien que ça ! – mais serait devenu son concurrent voire son ennemi : « les sources de financement du Brexit révèlent le poids considérable d’une partie de la finance… ». Un nouvel âge de la financiarisation qui promeut un courant idéologique puissant mais méconnu : le libertarianisme.

Avez-vous vu celui-ci ?

Pandémopolitique, réinventer la santé en commun. Jean-Paul Gaudillière, Caroline Izambert, Pierre-André Juvent. La Découverte
Quelque soit notre porosité aux « informations » qui circulent dans les différents médias et à travers les réseaux sociaux, on a tous l’intuition qu’il y a un problème avec nos systèmes de santé occidentaux. Et le premier des constats est : qui a décidé et comment ont été définis (démocratiquement ?) les priorités de notre système de santé ? Malgré l’inquiétante similitude dans les choix de toutes les démocraties libérales occidentales, des expériences alternatives existent comme nous le montrent les auteurs. La crise actuelle est en cela bien plus qu’une crise sanitaire.

Avez-vous vu celui-là ?

De la Pandémie en démocratie, Santé, Recherche, Education. Barbara Stiegler. Tracts Gallimard
Dans l’excellente collection des « Tracts » à 3,90 euros (!!), une petite pépite qui réjouira tous ceux qui se sentent mal à l’aise avec les choix politiques et idéologiques qui se révèlent dans la crise actuelle. Coincé entre un malaise nauséeux nourri d’intuitions inquiétantes et, de l’autre côté, les risques d’égarement dans les jungles d’extrémismes purulents, vous n’osez exprimer vos doutes et vos réflexions ? Précipitez-vous sur ce petit opuscule d’à peine 60 pages. Alors le coronavirus devenu pandémie puis crise sanitaire puis état d’urgence sanitaire puis… stop ! alors tout devient beaucoup moins anxiogène : il y a des combats à mener d’urgence.

Avez-vous vu celui-ci ?

Le nouveau désordre numérique, Comment le digital fait exploser les inégalités. Olivier Babeau. Buchet-Chastel
Olivier Babeau n’est pas un vieux croûton grincheux technophobe. Essayiste et économiste respecté, fondateur d’un laboratoire d’observation social sur la place de l’être humain dans le monde technologique, Olivier Babeau tire néanmoins la sonnette d’alarme. Le numérique n’a pas libéré les entreprises mais les a assujettis à des titans capables d’imposer leur loi, même aux Etats. Le numérique n’a pas ébranlé l’ordre social fondé sur le pouvoir de l’argent. Au contraire, il a séparé outrageusement, des élites technophiles des populations déconnectées, marginalisées, culpabilisées et sans avenir. Quant à la démocratie, elle n’a jamais été aussi faible, aussi galvaudée, aussi fragilisée, voire remise en cause… Heureusement, l’auteur propose et suggère. Mais Olivier Babeau nous met également en garde : si nous n’agissons pas, le numérique va détruire la civilisation…
Un petit confinement numérique pour finir ?!

Al Manar, la Méditerranée en poésie

« Al Manar » signifie « Le phare », en arabe classique.

Les Editions Al Manar, créées en France à l’initiative d’Alain Gorius, éditent des livres qui sont autant d’espaces de rencontre entre écrivains (généralement francophones) et artistes-peintres originaires de tous les bords de la Méditerranée.

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Plus de trois cents titres ont été publiés à ce jour ; des écrivains du Sud (Vénus Khoury-Ghata, Adonis, A. Khatibi, M. Bennis, Abdellatif Laâbi, M. Nissabouri, Salah Stétié) ou du Nord (Sylvie Germain, J-P. Millecam, N. de Pontcharra) y sont accompagnés par des peintres de talent, du Sud comme Azzaoui, Belkahia, Binebine, Kacimi, Koraïchi…, ou du Nord comme J. Baltazar, Cl. Bellegarde, S. Bijeljac, D. de Bournazel, G. Titus-Carmel, S. Pignon, Christiane Vielle, W. Velickovic… Citons encore Aïcha Arnaout et Maram Al Masri, poétesses syriennes, et Sakher Farzat, peintre syrien ; Etel Adnan, Georgia Makhlouf, écrivains libanais ; Kabila, peintre français d’origine gitane andalouse ; Leïla Sebbar et Albert Bensoussan, qui, de par leurs origines familiales et leur parcours, appartiennent aux deux rives du Mare nostrum, comme d’ailleurs Anne Rothschild, poétesse ashkénaze que l’on rencontre souvent à Ramallah ; Tahar Bekri, poète tunisien, Özdemir Ince, poète et homme de lettres turc ; le Catalan Jaume Pont, et aussi frère Bernard Perroy…

‘Rien de ce qui est méditerranéen ne nous est étranger’, aime-t-on dire chez Al Manar…

Nuit de la lecture deumil21 à toutes les heures et pour tous !

Nuit lecture 20212Préparez de jour les rêves de vos nuits de lecture. L’équipe de l’Orange bleue s’est mobilisée cette année auprès du collectif Orange Passion Livres pour animer notre ville de lectures vendredi 22 et samedi 23 janvier 2021.

Vendredi 22 janvier de 16h à 18h salle polyvalente du lycée de l’Arc : Emmanuelle sera aux côtés des enseignants et des élèves pour deux heures de lectures collectives. Philo, romans, théâtre, poésie… un programme très chargé !

Samedi 23 janvier : la librairie accueille les promeneurs-lecteurs du collectif Orange Passion Livres et proposera des lectures maisons, entre 16h et 17h30.

Belles bal(l)ades !